LES
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COMMANDEMENTS |
DIEU
- VS - BOUDDHA
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THE
6
COMMANDMENTS |
Is this any way to treat a monk? (2003-Aug-21)
Read in The Bangkok Post
Sanitsuda Ekachai : Racism
was at play when a group of Cambodian monks and novices were forced to
defrock in Chon Buri before being arrested and deported. Their crime:
Illegal entry into our country. The arrest, part of the Labour Ministry's
crackdown on migrant workers, raises many questions. To start with, what
right have labour officials to force monks to defrock? According to the
Vinaya, Buddha's own rules governing
the monkhood, only monks engaging in sexual relations, theft or murder
or claiming to possess supernatural powers can be expelled from the clergy.
If these Cambodian monks did enter the country illegally then by all means
send them back. But Thai officials have no right to defrock a monk. These
labour officials, perhaps not realising the grave sin of forcing a monk
from his spiritual pursuits, may argue that by ``inviting'' the chief monk
in the area to perform the defrocking ceremony they had not violated any
monastic law.
But given the official threats to arrest any abbot and monk sheltering
or protecting an illegal alien, and the clergy's tendency to kowtow to
state mandates, who would dare refuse the ``invitation''? There is also
a question of the Thai Sangha's authority
to defrock a Cambodian monk. These monks were ordained in Cambodia and
belong to the Cambodian clergy. What authority does the Thai Sangha have
to defrock a monk in the Cambodian clergy?
Also, have the Thai authorities and clergy thought how hurt the Cambodians
must feel when they learn their monks have been defrocked by their rich,
arrogant neighbour? Isn't this the kind of superiority and insensitivity
that encourages Cambodians to hate us so much? How would we feel if a Thai
monk happened to wander across the border of one of our neighbours during
a pilgrimage and, as punishment, was forced from the monkhood? If we want
fair and respectful treatment for our monks, why treat our neighbours'
monks like dirt?
That the news of the defrocking of the Cambodian monks passed without a
critical whisper from the clergy, the public or the media just proves how
deep racism runs in our society. In the authorities' eyes, the culprits
were evil illegal aliens, not monks. They were described as cunning people
who used the monkhood for easy passage into Thailand so they could make
money from donations and temple work. If helping with temple chores and
sending home donations is a monastic crime, why is this routine practice
by Thai monks never punished?
The journalists taken along to report the efficiency of the Labour Ministry
did so accordingly without question. Given the systematic message that
paints migrant workers as a threat to national security, the public ignored
the sanctity of the saffron robes because their wearers were Cambodians,
not Thais. Some 400 migrant monks reportedly stay in 189 border temples.
Is their presence really an abuse of Buddhism, as the authorities would
have us believe? Border demarcation, a recent political construct, cannot
stop people-to-people contacts which go back centuries. It's common for
temples to educate and support young monks from across the borders. This
is not just because they belong to the same kinship groups; supporting
the monkhood is merit-worthy as part of religious propagation. But all
of sudden, the state is telling these borders monks they can go to jail
for doing what they have always done.
When peace and democracy return, the migrant workers will return to their
countries with bitter memories and a hatred for the exploitation they have
endured. But their monks, thanks to the generosity they have received from
Thai temples and communities, can help heal these wounds. With the on-going
crackdown, however, we're now allowing prejudice to kill our future messengers
of peace.
[ Sanitsuda Ekachai is Assistant Editor, Bangkok
Post. sanitsuda@bangkokpost.net ]
PERSPECTIVE 5000 (Reprise 2003-Aoû-10)
Dans une prophétie écrite khmère, dont on ignore les sources, Bouddha aurait dit que sa religion durerait cinq mille ans et qu'après, sept soleils apparaîtraient un à un dans le ciel et la terre brûlerait ; ce serait une nouvelle ère géologique, chheh kalp (ère des feux). Nous y croyions puisqu'en 1957 A.D. nous appellions le 2500e anniversaire du bouddhisme «bonn pairk kandal sasna», fête de la moitié de la religion. Treize ans plus tard, en 1970, se réalisa un événement prédit : la Guerre du Cambodge. En avril 1975, ce fut «Mean phtairh ott monous neuv, mean phlov ott monous daeu ; il y a maisons mais sans occupants, il y a chemins mais sans piétons» : L'évacuation de Phnom Penh et de toutes les villes cambodgiennes. Et c'était également «Qhlauk lich, ambèng andèt ; ce qui flottait coule à pic, les écrasés prennent le dessus» : L'élimination et l'asservissement de l'intelligentsia et de l'oligarchie. Actuellement, avec les assassinats, la corruption et le pillage du budget national et des ressources naturelles, nous sommes en pleine période des «chaur ha roy ; cinq mille voleurs».
Mais dans son autobiographie orale (prise en note par le fidèle adjoint Ananda), connue sous le titre de Jataka, Bouddha avait clairement dit qu'il n'était pas le seul Preah (Déifié, Prophète, Élu de Dieu) de l'Univers, qu'il y avait eu quelques autres avant lui (tout en donnant des noms en pali) et qu'il y aura un autre, le dernier, après lui. Et c'est là où se rejoignent le Jataka, la prophétie khmère et l'Apocalypse de Saint Jean (Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier). La prophétie khmère aussi prédisait la venue du dernier Preah après l'ère des feux [vii], Preah Sé Ar Métri qui redonnerait vie à la planète. Vu que l'an 5000 de l'ère bouddhique correspond à l'an 4457 de l'ère chrétienne, les croyants au karma (donc au cycle de la mort et de la vie) auront le temps de mourir-renaître-remourir encore 24 fois. Alors, faisons un effort (sikkhapadam samadiyami) de ne faire que du bien pour pouvoir renaître chaque fois bénis, heureux, chanceux, aimés, comblés, admirés, en bonne santé, etc.
______________________
[vii] Des savants et des environnementalistes sont en train de s'inquiéter du réchauffement de l'atmosphère. Si cela mène vraiment à l'ère des feux, Preah Sé Ar Métri, le dernier, ne recréera certainement ni hominidé ni hominien.
[viii] Lire Réformer le bouddhisme khmer.
Appel Aux Canadiens Et Aux Cambodgiens (2003-Jul-15)
REPRISE
Le malaise politico-socio-économique actuel au Canada a pour origine la notion de dualité: deux nations fondatrices, deux langues officielles, deux solitudes, etc. Ironiquement le remède
à ce malaise, selon mes humbles vues et convictions, est une troisième entité que nous avons découverte avec Christophe Colomb mais que nous avons traitée d'une façon peu convenable si l'on se place à la toute fin du XXe siècle: les Amérindiens.
Je
n'ai pas à étaler ici les torts qu'ont subi les premiers habitants du
Canada car tout le monde le sait. Je me joins seulement à leurs revendications en demandant à tous les Canadiens de les reconnaître comme l'un des trois fondateurs de ce pays. Par ce geste nous leur rendrons enfin sinon justice du moins consolation et apaisement. Nous leur
restituerons enfin leur dignité, leur honneur, leur espoir, leurs pouvoir et responsabilité. Oui, pouvoir et responsabilité de s'occuper d'eux-mêmes et de l'avenir de leurs enfants, pouvoir et responsabilité qui les rendront égaux aux deux autres nations fondatrices. Cette égalité devrait être concrétisée par une province amérindienne où
ils pourraient se rassembler par centaines de milliers, refaire leurs vies, élire leur gouvernement, embaucher leurs fonctionnaires et faire marcher leur propre économie.
Cet appel à la reconnaissance de la trinité canadienne et d'un pouvoir amérindien je le fais aujourd'hui et je le réitérerai dans mon livre intitulé Comment reconstruire le Cambodge... et le Canada
qui sera bientôt sur le marché. Dans ce livre je ferai deux autres appels, l'un aux Cambodgiens du Vietnam l'autre aux Cambodgiens du Cambodge.
J'inviterai les Cambodgiens du Vietnam, dont le sort est semblable à celui des Amérindiens du Canada, à ne pas accepter la disparition en douceur de leur identité culturelle en luttant politiquement pour obtenir l'usage et l'enseignement de la langue
khmère dans les écoles. Étant des citoyens vietnamiens d'origine cambodgienne, un de leurs objectifs serait de faire de la langue khmère une langue officielle du Vietnam comme le français est une langue officielle du Canada.
Enfin j'inviterai les Cambodgiens du Cambodge à ne plus se disputer pour un seul pouvoir à Phnom Penh en décentralisant ce pouvoir. Ils pourraient diviser le Cambodge en deux, trois ou quatre régions autonomes et les confier séparément aux principaux partis politiques tout en maintenant le pays uni par un système confédéral comme on en trouve
au Canada, aux États-Unis ou en Suisse.
Text in English Détails dans le roman
PEN Nearovi, ancien président de la Communauté Khmère du Canada (CKC)
Thanks To UNG BUN HEANG, Caricaturist, Sydney, Australia (2003-Jun-25)
The ex-King-God :
You know? If I take all kinds of insult around the world, that is for our
country
and our people! If it were up to me alone, I would
have retired a long time ago! (March
1980)
[ Lire dans le roman ]
The author :
Well, Majesty, it is time, not only to stay in exile and to abdicate, but
also to abolish the
monarchy! (May 2003)
[ Lire la lettre ouverte ]
PEN Nearovi, Montréal, Québec, Canada
(nearovi@sympatico.ca)