C 3 F  DIEU - VS - BOUDDHA
Khmer Buddhism's critique   *   Réflexion sur le bouddhisme khmer
 C 3 F 


Péché Ou Mauvais Karma (2002-Juil-29)
       Les ruines de Babylone, de pyramides d'Égypte, du Parthénon, de temples romains, d'Angkor, de sanctuaires mayas ou incas, etc. portent bien leurs noms (de ruines) parce que Dieu n'en veut pas, même si ces édifices de pierre étaient bâtis en Son Honneur et en Son Nom. Surtout pas en Son Nom. Car en réalité, ces temples étaient construits pour satisfaire la mégalomanie des dirigeants qui, dans la majorité des cas, maltraitaient et exploitaient leurs propres populations. Alors Dieu a détruit ou laissé détruire ces édifices.
        Un documentaire sur le royaume des animaux a montré une maman lionne éloigner d'un petit coup de patte un bambin faon venu jouer avec ses lionceaux. La famille lion a déjà mangé. L'homo sapiens aurait agi différemment, il a, grâce à Dieu, inventé le frigo et il sait et doit faire des planifications. Mais Dieu est bon et juste, Il veut protéger toutes Ses créatures et toute Sa création, en souscrivant tout le monde à un régime d'assurance. Plus exactement à un régime d'assurance-vie : récompenser le bien et punir le mal. Ce système est le karma : chacun est responsable de son action (karma en sanskrit veut dire action). Et c'est là où le bouddhisme et le christianisme se complètent à merveille. Le Bouddha n'a rien dit de l'origine de la vie, il n'a expliqué que son cheminement : une vie présente est le résultat d'une vie passée. Le Christ a apporté le complément : la vie a une origine, c'est une création de Dieu. Jésus a dit : "Crois en moi et tu auras la vie éternelle". Et pourtant, depuis Pierre, on n'arrête pas de mourir et des bébés n'arrêtent pas de naître : Siddharta expliqua que "C'est l'âme qui est éternelle ; le bébé présent était quelqu'un au siècle précédent et il va être chanceux ou malheureux selon son karma".
        Jaya Varman II, dès 800 A.D., commençait la libération du Cambodge de la domination javanaise. Il croyait en des dieux auxquels il bâtissait des temples à Banteay Chhmar (Amrindpura) puis à Roluos (Hariharalaya) et au Phnom Kulen (Mahindra Parabart). Les bas-reliefs des ruines de Banteay Chhmar montrent bien qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Heureusement, le bouddhisme était aussi au Cambodge dès l'époque du Fou-nan et la civilisation cambodgienne a pu survivre, selon mes humbles convictions, grâce au bilan positif de son bon karma versus son mauvais karma.
[ Vous pouvez admirer ces bas-reliefs en visitant Naoki Hatano's Banteay Chhmar ].

Nuke For Humidity (2002-Jun-30)
       I'm no biologist, geologist nor climatologist. So what I'm going to say may be silly and laughable. But I say it anyway because I feel it would be the last resort humanity turns to if ever ... As a matter of fact, the Aral Sea in the former USSR is drying up. Even the Caspian Sea, north of Iran, is shrinking. The Dead Sea, between Israel and Jordany, is yielding every year meters of additional sandy beach. My question is : what's wrong if those rich countries start to refill up their dying seas or salt lakes by pumping sea water from the Black Sea and the Mediterranean ? But the countries which need the most moisture are in Africa. There should be areas in the Sahara and other neighbouring deserts where one can create, with sea water, new interior seas, salt lakes or at least salt marshes : as the result, humidity will increase, new wildlife will appear (fishes, crustaceans, etc.) as well as new flora, and maybe more clouds and rains will show up over Africa. If your question is :
       - Where does the electric power of the pumping station come from ?
       - Well, like the space joint venture of superpowers, one can figure out a joint team of nuke subs supplying the electric power to the pump.
       If nuke subs from USA, Russia, France, UK and China (?) can work together for peace, then uranium is a noble metal and Pierre and Marie Curie have not died in vain. Just ideas, silly or not ...


Brahm, Abrahm & Abraham (2002-Jun-07)
       D'abord le mot pali-sanskrit swami qui veut dire maître, propriétaire, seigneur. Son dérivé khmer moderne est svaméi qui désigne un mari. En sri-lankais, le mot reste swami et indique un maître tandis que aswami veut dire serviteur. On sait que le préfixe a signifie "non" ou désigne l'inverse. Prom ou Brahm en pali-khmer est Brahma, le Dieu Créateur et le Premier Créé dans la théologie hindoue. Dans une région comprenant la Perse et la Syrie (Surya, Soleil) et parlant à un moment donné l'indo-européen, Abrahm pouvait donc signifier "non-Dieu Créateur" ou "créature de Dieu" ou tout bonnement "homme". L' Ancien Testament dit qu'Abraham, le patriarche, s'appelait d'abord Abrahm et qu'il n'était pas natif d'Israel. Une chose reste étrange, mystérieuse, voire effrayante : Dieu commanda à Abraham de Lui sacrifier son premier fils ; si Abraham l'avait fait (et il ne l'avait pas fait), Dieu aurait ressuscité son fils et le lui aurait rendu sur le champ ; ce ne serait qu'un test.
       Dans la tradition bouddhiste khmère aussi il y a de l'effroi : à chaque Nouvel An, Prom (Brahma) tire son épée, se tranche le cou et offre sa tête à Bouddha en signe de son admiration de la sagesse de ce dernier. Mystérieux également ce lien biblique (et parabolique) entre l'Orient et l'Occident, entre "l'athéisme" bouddhiste et le monothéisme, en passant par le multithéisme avatarien hindou : Dieu a dit à un prophète (Ancien Testament) qu'Il a parlé à Cyrus et guidé ce dernier même si Cyrus ignorait Sa présence et Son existence. Il y a des auteurs qui croient que ce Cyrus (il y en avait plusieurs) était Bouddha. L'éloignement géographique et chronologique diminuait la clarté, approfondissait le mystère et tendait à faire croire que la notion de "Dieu" se concentrait uniquement autour de Jérusalem, alors que le Créateur devrait être partout à la fois et en tout temps. Comment expliquer la ressemblance entre les cinq Sila de Bouddha (six siècles avant Jésus-Christ) et les dernières cinq des dix Lois de Moïse (treize siècles avant Jésus-Christ) ? Si les premières cinq Lois répétaient pratiquement la même chose (Dieu est là et Il est unique), c'était parce que les gens à cette époque-là et dans cette région-là adoraient une multitude de dieux et d'idoles.
       Quand Jésus commença son ministère, on l'appela "le jeune rabbin". Il se démarqua vite de ses aînés en affirmant que «la justice nouvelle est supérieure à l'ancienne». Et l' Évangile a mentionné cette épisode de la femme adultère qui échappa à la lapidation. Qu'en était-il des Commandements ? Eh bien, Jésus en a cité une fois dans toute l' Évangile, à l'intention d'un jeune homme riche qui venait lui demander conseil et ce, seulement les six derniers : «Do not murder. Do not commit adultery. Do not steal. Do not bear false witness. Do not defraud. Honor your father and mother». Treize siècles après Moïse, la notion du Dieu unique, le Dieu d'Abraham, Dieu d'Abrahm (donc Brahm ou Brahma) était déjà bien implantée dans la région, à tel point que les rabbins n'avaient pas besoin de rappeler les Dix Commandements au complet.
       Une prophétie disait que le peuple juif retrouvera ses terres et la paix quand le troisième temple de Dieu sera bâti à Jérusalem. Si l'on interprète la proposition "troisième temple de Dieu" au sens large c'est-à-dire en "troisième religion de Dieu", on voit que la prophétie est déjà accomplie depuis 1949 A.D. En effet, l' État d' Israel est là sur terre et à l'ONU. Les trois religions de Dieu sont là également à Jérusalem, dans l'ordre : la religion juive, la religion chrétienne et la religion musulmane. Il ne manque donc que la paix. Mais la paix en Israel, comme celle au Cachemire, au Sri Lanka ou en Asie du Sud-Est, devrait être résolue entre homo sapiens sapiens c'est-à-dire avec des données géopolitiques, non avec des croyances religieuses.


LES SIX
COMMANDEMENTS
REFORMING
OUR BUDDHISM
GRAMMAIRE
KHMÈRE
NOVEL
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GOD vs BUDDHA
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PEN Nearovi, Montréal, Québec, Canada
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