LES  6
COMMANDEMENTS
DIEU - VS - BOUDDHA THE  6
COMMANDMENTS


BEAUTÉS ET  DESTINS (2004-Oct-11)

C'est sans doute là, l'illustration de la bénédiction bouddhiste :
AYU (longévité), VANNA (caste, ou couleur de la peau),
SUKHA (santé) et BALA (force). Le père a 82 ans, descendant de
Chey Chetha II. La mère, belle comme pas permise, porte l'ADN
de madame Pomme Peang, descendante probable de la princesse
viet Chov, femme, précisément, de Chey Chetha II. Et lui, le fils,
Norodom Sihamoni, dans la cinquantaine, fait maintenant rêver
toutes les filles cambodgiennes par sa beauté, son célibat et
son destin.

Sihamoni : Papa, Maman! Dans les années 70, vous portiez des
casques de bodoï, des krâma de Khmer Rouge et des sandales
Ho Chi Minh. J'hésite à monter sur le trône comme vous
le souhaitez!
Monique : Mon enfant chéri! Fais-ça pour maman! D'autres
princes, qui ne sont pas mes fils, peuvent aussi être candidats!
Sihamoni : Mais je n'ai pas de descendants! Qui me succédera
quand je mourrai moi aussi?
Sihanouk : T'en fais pas, fiston! On s'arrangera! Tu connais Hun
Sèn et Cie. Maintenant ils sont affolés, mais demain ils peuvent
changer d'avis. Alors, mange les marrons pendant qu'ils
sont encore chauds!

Le Bodhisatva De Kol Pheng (2004-Oct-06)
Les enseignants cambodgiens demandent une obole aux écoliers pour survivre

         PHNOM PENH, 5 oct (AFP) - "Bien sûr je ne fais pas ça de gaîté de coeur, c'est trahir notre profession, mais comment survivre autrement?" demande Kong Nak, l'un des vingt enseignants d'une école primaire proche de Phnom Penh qui tous demandent chaque matin quelques billets à leurs écoliers. Sur les 2,7 millions de petits Cambodgiens qui viennent tout juste de faire leur rentrée, la majorité, surtout parmi les citadins, doivent donner tous les jours environ 300 riels (6 centimes d'euro) à leur maître incapable de subsister avec un salaire inférieur à 30 dollars. Son "certificat de pédagogie" fièrement accroché au mur de l'entrée de sa maison parmi des guirlandes de fleur en plastique, Kong Nak, enseignant dans une école de Russey Kéo, explique qu'il n'a pas le choix. "On sait qu'on trahit la moralité, on sait que l'on prend l'argent des écoliers, mais je dois faire vivre ma famille", dit-il. "Nos salaires sont trop bas". "Nous, les enseignants, nous sommes très fâchés, c'est pour cela qu'on avait manifesté" il y a deux ans, "mais le gouvernement n'a rien fait", ajoute-t-il.
         Avec l'obole versée par chaque élève -- "sauf les pauvres et les handicapés"-- M. Nak parvient à quasiment doubler son maigre salaire et à faire vivre femme et enfant. Tout près de chez lui, dans la petite école primaire de Samaki, les écoliers --qui bénéficient tous depuis 2001 de la suppression des frais de scolarité-- confirment verser de l'argent chaque matin. "C'est normal", dit Srey Roth, une petite fille de CM2 en uniforme bleu et blanc, "tous les 35 élèves le font", dit-elle de sa classe. "On ne peut pas faire autrement", explique elle aussi une mère d'élève, Any Phalla, "les enseignants sont si mal payés. Pour 200 riels, le maître donne une heure de cours en plus. On ne peut pas lui en vouloir".
         Au ministère de l'Education, Kol Pheng, ministre d'Etat, déplore cette pratique, même si l'Etat ne la réprime pas. "Ça veut dire que la corruption commence avec nos propres enseignants, à priori des modèles, à un moment où ce pays veut lutter contre la corruption", dit-il. C'est surtout dans la plupart des 6.063 écoles primaires du pays que les maîtres ponctionnent les enfants, les enseignants du secondaire pouvant avoir plus facilement recours aux leçons particulières pour arrondir les fins de mois.
         Le ministre reconnaît que "c'est impossible de vivre avec le salaire d'un enseignant". Alors, à la campagne, "les maîtres font pousser du riz, des légumes, à Phnom Penh, ils font des petis boulots à côté, moto-taxi", par exemple. "Comment quelqu'un peut-il enseigner quand son estomac est vide?" demande-t-il. "En tant que ministre, j'en ai le coeur brisé". "Le gouvernement essaie de faire des efforts", ajoute-t-il au sujet de l'annonce d'une hausse, bien infime, de 15% des salaires. Pays parmi les plus pauvres du globe, le Cambodge a vu son système éducatif détruit sous les Khmers rouges. Depuis deux décennies des efforts ont été faits et le taux de scolarisation remonte, même si seul un tiers des enfants achève les études primaires. Le taux d'abandon scolaire reste élevé. Et le pays compte encore 64% d'illettrés totaux ou partiels, explique le ministre de l'Education. "Les écoles sont si délabrées parfois", concède-t-il. "Même ce ministère est délabré," lance-t-il dans un éclat de rire en levant les bras vers le plafond, "on dirait un poulailler!". Le ministre, aussi à l'aise en anglais qu'en français, se souvient du temps béni où, des années 50 au début des années 70, "les enseignants étaient bien mieux payés que les autres fonctionnaires". "La qualité de l'enseignement était admirable, les enseignants très respectés, les meilleurs élèves embrassaient la carrière". Tout nouveau dans ses fonctions, Kol Pheng assure que les salaires vont être sa "première priorité". Pour faire à nouveau de l'enseignement "une carrière honorable".

          N.P. : Comment Kol Pheng pourra-t-il lutter contre la corruption dans son ministère alors qu'il vénère son chef de Parti, Norodom Ranariddh qu'il a qualifié de "Bodhisatva" même si ce dernier est réputé archi-corrompu? Peut-être le ministre d'État compte demander au multi-millionnaire Ranariddh de donner une obole journalière à chacun de ses maîtres d'école?

[ Caricature par Sacrava ] 

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