LES  6
COMMANDEMENTS
FRAN - GLO - GIBWÉ THE  6
COMMANDMENTS


La 2e Conférence sur les langues autochtones débute à St-Sauveur  (2004-Oct-24)
         SAINT-SAUVEUR (PC) - La 2e Conférence sur les langues autochtones en Amérique du Nord débute dimanche à St-Sauveur, dans les Laurentides. Les organisateurs estiment qu'un tel sommet est primordial pour préserver la survie culturelle des peuples autochtones. Selon eux, 47 des 50 langues autochtones au Canada sont en danger de disparaître. Cette rencontre permettra aux 150 participants canadiens et américains de prendre le pouls de la situation des langues autochtones, qu'on veut revitaliser. Ils craignent l'assimilation aux cultures dominantes que sont l'anglais et le français. La première conférence avait eu lieu en 1998, à Québec. [Sympatico]

Un Modèle De Démocratie (2004-Oct-08)
Le gouvernement et l'opposition évitent la collision à la dernière minute
         OTTAWA (PC) - Après des heures d'incertitude sur l'avenir du gouvernement libéral, Paul Martin, Stephen Harper et Gilles Duceppe en sont venus, jeudi, à une compromis de dernière chance qui a permis d'éviter la collision qui se préparait aux Communes.
         A la toute dernière minute, le premier ministre Martin a accepté d'appuyer le sous-amendement du Bloc québécois au discours du Trône en autant que des modifications y soient apportées. Tous les autres chefs ont aussi accepté les changements. L'accord unanime permet à tous les chefs de sauver la face mais, surtout, permet aux libéraux de rester au pouvoir. Comme le gouvernement avait fait du vote une affaire de confiance, une défaite aurait pu faire tomber le gouvernement et précipiter des élections générales. Les modifications ont été convenues moins d'une heure avant leur présentation en Chambre, après une rencontre entre M. Martin et les chefs conservateur et bloquiste. Le sens du texte demeure sensiblement le même puisqu'on y fait toujours mention du respect des juridictions provinciales et de l'allégement des pressions fiscales. Par contre, le Bloc a accepté de retirer l'allusion aux demandes du premier ministre du Québec, perçue par le gouvernement comme une "attaque aux prérogatives du Parlement de contrôler les finances publiques", comme l'expliquait Paul Martin en matinée. Le parti de Gilles Duceppe a également accepté d'adoucir un terme controversé à Ottawa, le déséquilibre fiscal, en plaçant quelques mots avant l'expression.

Le chef du Bloc Québecois
Gilles Duceppe annonce une entente
jeudi soir aux Communes.
(PC/Tom Hanson)

         Le sous-amendement exige maintenant "de prévoir dans toutes les mesures visant à mettre en oeuvre le discours du Trône (...) les compétences des provinces soient intégralement respectées et que les pressions financières que certains appellent le déséquilibre fiscal soient allégées". C'était assez pour mettre un terme à l'affrontement qui perdurait depuis la lecture du discours du Trône, mardi. Ce dénouement ne met pas cependant un terme à tous les écueils qui se dressent devant le gouvernement. Il doit toujours y avoir un vote sur l'amendement des conservateurs, le 18 octobre, et un autre vote sur le discours du Trône lui-même le 20 octobre. "On va s'asseoir avec les conservateurs et on va regarder leurs amendements, a affirmé le premier ministre Paul Martin, jeudi, en début de soirée. On a une semaine pour travailler avec les conservateurs, alors espérons que ce ne sera pas (une entente) au tout dernier moment."  Le chef conservateur laissait la porte ouverte. "On va voir, jusqu'à présent le gouvernement ne m'a pas présenté des changements", a noté M. Harper, ajoutant qu'il allait néanmoins "défendre vigoureusement (ses) propositions qui obtiennent l'appui de la majorité des Canadiens". En fin de journée, jeudi, tout indiquait que le vote prévu aux Communes allait être des plus serrés, avec 153 députés de chaque côté. Bien que M. Martin affirme avoir toujours eu confiance de remporter le vote, les libéraux avaient tout mis en oeuvre, allant jusqu'à rappeler à Ottawa un député de Terre-Neuve gravement malade.
         Informé par son whip que les députés conservateurs et bloquistes allaient presque tous être présents, le premier ministre Martin a fait les premiers pas en convoquant M. Harper et M. Duceppe pour tenter de trouver une solution à l'impasse. "D'aucune façon j'étais en train de dire que Québec déciderait des finances d'Ottawa, c'est d'un ridicule le plus complet, alors ça me dérangeait absolument pas de retirer (l'allusion au Québec", a expliqué le chef du Bloc. "Mais j'ai refusé de retirer les mots "déséquilibre fiscal", je les ai maintenus", a-t-il poursuivi. Le chef conservateur a indiqué que l'accord unanime était la meilleure chose à faire plutôt que de déclencher des élections sur un différend basé sur une interprétation des mots. "Personne ne veut d'élection à cause d'un différend sur l'expression "déséquilibre fiscal" (...)", a résumé M. Harper. Quant au chef néodémocrate, Jack Layton, il avait déjà fait son lit en annonçant vouloir appuyer les libéraux. Le Bloc et les conservateurs considèrent désormais M. Layton dans l'autre camp. M. Layton a dénoncé "le petit jeu politique qu'on a vu. Ce n'est pas la manière que nous devrions faire les choses".

Un Autre Dirigeant "Prédestiné" (2004-Sep-19)
Les conservateurs de l'Ontario élisent John Tory au poste de chef du parti
         TORONTO (PC) - Le candidat John Tory a remporté la course à la direction du Parti progressiste- conservateur de l'Ontario, samedi, au terme d'une élection qui aura nécessité deux tours de scrutin. Bien que le vote se soit terminé à 14h00, il aura fallu attendre jusque vers 23h30 pour connaître le résultat final. Au second tour du scrutin, M. Tory a recueilli 5390 votes, alors que son dernier rival, l'ancien ministre des Finances Jim Flaherty, a récolté 4664 votes. Le troisième candidat dans la course, Frank Klees avait concédé la victoire en début de soirée, avant le dévoilement des premiers résultats du vote, qui ont été connus vers 21h30. Au premier tour de scrutin, M. Klees a reçu 2265 votes. M. Tory était déjà en tête, avec 4535 votes, alors que M. Flaherty suivait avec 3274 votes. Les bulletins de vote exprimés en faveur de M. Klees ont ensuite été recomptés afin de connaître le candidat que les électeurs avaient indiqué comme deuxième choix. Pour remporter la course, le vainqueur devait obtenir 5028 votes.
         Les représentants du Parti progressiste-conservateur de l'Ontario n'ont pas été en mesure d'expliquer les raisons du délai dans le décompte des votes. Quelque 61 000 membres du parti étaient admissibles au vote devant permettre de désigner un successeur au chef conservateur sortant, Ernie Eves, dont les troupes ont été écartées du pouvoir, en octobre dernier, alors que les électeurs ontariens ont porté le dirigeant du Parti libéral de l'Ontario, Dalton McGuinty, à la tête d'un gouvernement majoritaire. Le nouveau chef conservateur aura à agir rapidement afin de réunifier son parti, puis devra travailler à l'élimination de la dette de ce dernier, estimée à 9 millions $, en vue des élections de 2007. Ensuite, il aura à préparer un nouveau programme électoral. Les différentes positions défendues par les candidats ont donné aux électeurs du parti un choix relativement à la direction à prendre par une formation qui doit être reconstruite à la suite de la défaite de l'an dernier. Ce choix devait se faire entre l'ancien dirigeant de Rogers Cable, John Tory, un centriste qui n'avait jamais occupé de poste d'élu, ainsi que Jim Flaherty et Frank Klees, deux vieux de la vieille, tenants de l'idéologie qui a aidé Mike Harris à devenir premier ministre ontarien, il y a près de 10 ans. Les plus récentes élections ontariennes ont été désastreuses pour les conservateurs provinciaux, qui n'ont pu faire élire que 24 des 103 députés à Queen's Park. Ils étaient partis en campagne avec 59 députés. De récents sondages suggèrent que les conservateurs sont plus populaires que les libéraux. Ernie Eves a affirmé à ce sujet que les électeurs ontariens "préféreraient un parti conservateur ontarien sans leader plutôt qu'un Parti libéral dirigé par M. McGuinty, alors je pense que cela veut tout dire".
         Stephen Clarkson, professeur d'économie politique à l'Université de Toronto, a pour sa part soutenu que le nouveau leader conservateur ontarien pourrait avoir une certaine influence sur le Parti conservateur du Canada et son chef, Stephen Harper. Selon lui, le parti fédéral a désespérément besoin d'appuis en Ontario pour ses politiques plus modérées.                  [Sympatico.Msn.News]
N.P. :
Pendant la campagne électorale fédérale en juin 2004, on disait que Paul Martin creusait sa propre tombe (politique) en faisant la guerre au clan Chrétien, suite au scandale des commandites. Mais dès la fermeture des bureaux de vote, les observateurs s'accordaient à dire : "Paul Martin est sorti de sa tombe". Il y a quelques jours, à l'issue de la conférence des premiers ministres du Canada, les Autochtones sont sortis avec 700 million dollars pour les soins de santé, pendant que le premier ministre du Québec, Jean Charest, s'est félicité de la reconnaissance de facto du "fédéralisme asymétrique" canadien. Maintenant c'est un certain John Tory, 50 ans, qui va diriger les Tories ontariens.

Canadian Harsh Words (2004-Aug-26)
         The Toronto Star : OTTAWA — Liberal MP Carolyn Parrish, who last year called Americans "bastards," has done it again. This time she's suggesting they're "idiots." "Make sure people understand, we are not joining the coalition of the idiots, we are joining the coalition of the wise," Parrish said yesterday at a small demonstration on Parliament Hill in support of Liberal MPs who oppose Canadian participation in the U.S. missile defence program. Speaking to reporters later, the MP for Mississauga-Erindale at first denied making the comment, then said she wasn't suggesting Americans were "idiots." "I don't mean the Americans are idiots. What I'm concerned about is they have a coalition now in Iraq called the coalition of the willing. I think we need to be the coalition of the wise." Parrish then pleaded with reporters not to quote her, saying she had suffered enough bad publicity from last year's outburst. In February, 2003, after speaking to reporters about Canada's diplomatic efforts on Iraq and after most television cameras were turned off, Parrish commented, "Damn Americans ... I hate those bastards."

         The off-the-cuff remark, which was reported internationally and interpreted by many as emblematic of anti-American sentiment in the Liberal party, landed Parrish in hot water. Attempting to head off a repeat of the nasty exchanges with the U.S. that plagued the Chrétien government, Prime Minister Paul Martin said yesterday that Parrish should temper her public remarks. "This is a very, very important debate, and the arguments are very strongly felt on both sides, and there is no room in this debate for that kind of language," the Prime Minister told reporters after a national caucus meeting. It was those kinds of comments that caused bad blood between former PM Jean Chrétien's government and the White House. Françoise Ducros was forced to quit as Chrétien's spokeswoman when she sparked an international incident by calling President George W. Bush "a moron." In an interview, Parrish said she won't apologize for yesterday's remarks, nor will she back down from language Martin called inappropriate, given the seriousness of the issue. "I thought we had free speech in this country," she said. "I tend to use inappropriate language on occasion. It's an issue I feel passionately about. "We go through life and they accuse politicians of being passionless, boring, speaking out of both sides of our mouths. This is a serious issue."
         Martin wants Canada to hold talks with the U.S. over possible Canadian participation in Washington's plan to build a continental ballistic missile defence shield. The Liberal caucus is sharply split over any Canadian participation in the program, with critics saying the project is unproven, expensive and likely to prompt a weapons race in space. But "strongly held views," said Martin, "have got to be expressed in language that is acceptable." Defence Minister Bill Graham repeated the government's position that it would never take part in a plan that would lead to the weaponization of space. "If the Americans said, for example, that this would mean Star Wars or something like that, we would absolutely say no," he said.

Un Verdict Personnel Et Exemplaire (2004-Aug-20)
         MONTREAL (PC) - La juge en chef de la Cour supérieure du Québec, Lyse Lemieux, interceptée au volant de son automobile avec facultés affaiblies, le 5 août à Montréal, alors qu'elle se trouvait en vacances, a décidé de quitter ses fonctions et de prendre sa retraite, le 30 septembre. Âgée de 68 ans, elle exerçait la fonction de juge depuis 26 ans, dont presque dix ans dans des postes de direction. Les tests ont démontré que lors de son interception par la Sûreté du Québec sur une autoroute traversant Montréal, Mme Lemieux conduisait son véhicule avec un taux d'alcool dans le sang du double de la limite permise de .08, a déclaré Alanna Woods, porte-parole de la Cour supérieure du Québec.
         Mme Lemieux comparaîtra le 10 novembre pour être accusée de conduite avec facultés affaiblies et d'un taux d'alcoolémie dépassant la limite permise. Mme Lemieux a été intercepté après avoir présumément heurté une pièce d'équipement urbain se trouvant sur le côté de l'autoroute. La juge n'en était pas à une première expérience malheureuse sur la route. Son permis de conduire avait été suspendu pendant trois mois, en 2001, quand elle avait doublé un autobus d'écoliers en se rendant au bureau le matin.
        D'ici la fin de septembre, elle entend voir à la bonne marche administrative de la cour mais s'abstenir de participer à des événements publics, ce qui n'aurait pas manqué avec la rentrée des tribunaux, le 9 septembre à Montréal. "Elle n'y sera pas présente et si elle avait pris des engagements pour prononcer une allocution dans les districts périphériques de Montréal, il y aura quelqu'un à sa place", a indiqué le juge en chef adjoint, André Deslongchamps, jeudi en interview téléphonique. De retour de vacances depuis une semaine, ce n'est que mardi de cette semaine que la juge Lemieux a informé ses deux plus proches collègues, le juge Deslongchamps et le juge en chef associé Robert Pidgeon, de ce qui lui arrivait. Elle les a consultés sur la conduite à suivre. "Même s'il y avait d'autres avenues, elle a décidé après mûres réflexions de faire ce qu'elle a fait, de démissionner pour protéger l'intégrité de l'institution et c'est tout à son honneur. Le juge en chef est l'autorité morale d'une cour", a indiqué le juge Deslongchamps.
         Le 5 août, la première femme à occuper le poste de juge en chef de la Cour supérieure a heurté une pièce d'équipement urbain et s'est vue remettre une citation à comparaître pour conduite avec un taux d'alcoolémie dépassant la limite permise. Avant que l'information ne soit divulguée publiquement, les ministres de la Justice à Ottawa et Québec ont été avisés, mercredi, de même que la juge en chef de la Cour suprême du Canada. Il reviendra au gouvernement fédéral de décider de la suite des choses. Par voie de communiqué, la juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverly McLachlin, s'est dit attristée par les circonstances malheureuses qui ont amené l'honorable Lyse Lemieux à quitter ses fonctions et à annoncer sa retraite. (...) [Sympatico.ca]

LES SIX
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REFORMING
OUR BUDDHISM
GRAMMAIRE
KHMÈRE
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PEN Nearovi, Montréal, Québec, Canada
(nearovi@sympatico.ca)