LES
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COMMANDEMENTS |
FRAN - GLO - GIBWÉ | THE
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COMMANDMENTS |
Un Modèle De Démocratie (2004-Oct-08)
Le gouvernement et l'opposition évitent
la collision à la dernière minute
OTTAWA (PC) - Après des heures d'incertitude sur l'avenir
du gouvernement libéral, Paul Martin, Stephen Harper et Gilles Duceppe
en sont venus, jeudi, à une compromis de dernière chance
qui a permis d'éviter la collision qui se préparait aux Communes.
A la toute dernière minute, le premier ministre Martin a accepté d'appuyer le sous-amendement du Bloc québécois au discours du Trône en autant que des modifications y soient apportées. Tous les autres chefs ont aussi accepté les changements. L'accord unanime permet à tous les chefs de sauver la face mais, surtout, permet aux libéraux de rester au pouvoir. Comme le gouvernement avait fait du vote une affaire de confiance, une défaite aurait pu faire tomber le gouvernement et précipiter des élections générales. Les modifications ont été convenues moins d'une heure avant leur présentation en Chambre, après une rencontre entre M. Martin et les chefs conservateur et bloquiste. Le sens du texte demeure sensiblement le même puisqu'on y fait toujours mention du respect des juridictions provinciales et de l'allégement des pressions fiscales. Par contre, le Bloc a accepté de retirer l'allusion aux demandes du premier ministre du Québec, perçue par le gouvernement comme une "attaque aux prérogatives du Parlement de contrôler les finances publiques", comme l'expliquait Paul Martin en matinée. Le parti de Gilles Duceppe a également accepté d'adoucir un terme controversé à Ottawa, le déséquilibre fiscal, en plaçant quelques mots avant l'expression. |
Le chef du Bloc Québecois Gilles Duceppe annonce une entente jeudi soir aux Communes. (PC/Tom Hanson) |
Un Autre Dirigeant "Prédestiné" (2004-Sep-19)
Les conservateurs de l'Ontario élisent
John Tory au poste de chef du parti
TORONTO (PC) - Le candidat John Tory a remporté la course à
la direction du Parti progressiste- conservateur de l'Ontario, samedi,
au terme d'une élection qui aura nécessité deux tours
de scrutin. Bien que le vote se soit terminé à 14h00, il
aura fallu attendre jusque vers 23h30 pour connaître le résultat
final. Au second tour du scrutin, M. Tory
a recueilli 5390 votes, alors que son dernier rival, l'ancien ministre
des Finances Jim Flaherty, a récolté 4664 votes. Le troisième
candidat dans la course, Frank Klees avait concédé la victoire
en début de soirée, avant le dévoilement des premiers
résultats du vote, qui ont été connus vers 21h30.
Au premier tour de scrutin, M. Klees a reçu 2265 votes. M. Tory
était déjà en tête, avec 4535 votes, alors que
M. Flaherty suivait avec 3274 votes. Les bulletins de vote exprimés
en faveur de M. Klees ont ensuite été recomptés afin
de connaître le candidat que les électeurs avaient indiqué
comme deuxième choix. Pour remporter la course, le vainqueur devait
obtenir 5028 votes.
Les représentants du Parti progressiste-conservateur de l'Ontario
n'ont pas été en mesure d'expliquer les raisons du délai
dans le décompte des votes. Quelque 61 000 membres du parti étaient
admissibles au vote devant permettre de désigner un successeur au
chef conservateur sortant, Ernie Eves, dont les troupes ont été
écartées du pouvoir, en octobre dernier, alors que les électeurs
ontariens ont porté le dirigeant du Parti libéral de l'Ontario,
Dalton McGuinty, à la tête
d'un gouvernement majoritaire. Le nouveau chef conservateur aura à
agir rapidement afin de réunifier son parti, puis devra travailler
à l'élimination de la dette de ce dernier, estimée
à 9 millions $, en vue des élections de 2007. Ensuite,
il aura à préparer un nouveau programme électoral.
Les différentes positions défendues par les candidats ont
donné aux électeurs du parti un choix relativement à
la direction à prendre par une formation qui doit être reconstruite
à la suite de la défaite de l'an dernier. Ce choix devait
se faire entre l'ancien dirigeant de Rogers Cable,
John Tory, un centriste qui n'avait
jamais occupé de poste d'élu, ainsi que Jim Flaherty et Frank
Klees, deux vieux de la vieille, tenants de l'idéologie qui a aidé
Mike Harris à devenir premier ministre ontarien, il y a près
de 10 ans. Les plus récentes élections ontariennes ont été
désastreuses pour les conservateurs provinciaux, qui n'ont pu faire
élire que 24 des 103 députés à Queen's Park.
Ils étaient partis en campagne avec 59 députés. De
récents sondages suggèrent que les conservateurs sont plus
populaires que les libéraux. Ernie Eves a affirmé à
ce sujet que les électeurs ontariens "préféreraient
un parti conservateur ontarien sans leader plutôt qu'un Parti libéral
dirigé par M. McGuinty, alors je pense que cela veut tout dire".
Stephen Clarkson, professeur d'économie politique à l'Université
de Toronto, a pour sa part soutenu que le nouveau leader conservateur ontarien
pourrait avoir une certaine influence sur le Parti conservateur du Canada
et son chef, Stephen Harper. Selon
lui, le parti fédéral a désespérément
besoin d'appuis en Ontario pour ses politiques plus modérées.
[Sympatico.Msn.News]
Pendant la campagne électorale fédérale en juin 2004, on disait que Paul Martin creusait sa propre tombe (politique) en faisant la guerre au clan Chrétien, suite au scandale des commandites. Mais dès la fermeture des bureaux de vote, les observateurs s'accordaient à dire : "Paul Martin est sorti de sa tombe". Il y a quelques jours, à l'issue de la conférence des premiers ministres du Canada, les Autochtones sont sortis avec 700 million dollars pour les soins de santé, pendant que le premier ministre du Québec, Jean Charest, s'est félicité de la reconnaissance de facto du "fédéralisme asymétrique" canadien. Maintenant c'est un certain John Tory, 50 ans, qui va diriger les Tories ontariens. |
Canadian Harsh Words (2004-Aug-26)
The Toronto Star : OTTAWA — Liberal MP Carolyn
Parrish, who last year called Americans "bastards," has done
it again. This time she's suggesting they're "idiots." "Make sure people
understand, we are not joining the coalition of the idiots, we are joining
the coalition of the wise," Parrish said yesterday at a small demonstration
on Parliament Hill in support of Liberal MPs who oppose Canadian participation
in the U.S. missile defence program. Speaking to reporters later, the MP
for Mississauga-Erindale at first denied making the comment, then said
she wasn't suggesting Americans were "idiots." "I don't mean the Americans
are idiots. What I'm concerned about is they have a coalition now in Iraq
called the coalition of the willing. I think we need to be the coalition
of the wise." Parrish then pleaded with reporters not to quote her,
saying she had suffered enough bad publicity from last year's outburst.
In February, 2003, after speaking to reporters about Canada's diplomatic
efforts on Iraq and after most television cameras were turned off, Parrish
commented, "Damn Americans ... I hate those bastards." |
Un Verdict Personnel Et Exemplaire (2004-Aug-20)
MONTREAL (PC) - La juge en chef de la Cour supérieure
du Québec, Lyse Lemieux, interceptée
au volant de son automobile avec facultés affaiblies, le 5 août
à Montréal, alors qu'elle se trouvait en vacances, a décidé
de quitter ses fonctions et de prendre sa retraite, le 30 septembre. Âgée
de 68 ans, elle exerçait la fonction de juge depuis 26 ans, dont
presque dix ans dans des postes de direction. Les tests ont démontré
que lors de son interception par la Sûreté du Québec
sur une autoroute traversant Montréal, Mme Lemieux conduisait son
véhicule avec un taux d'alcool dans le sang du double de la limite
permise de .08, a déclaré Alanna Woods, porte-parole de la
Cour supérieure du Québec.
Mme Lemieux comparaîtra le 10 novembre pour être accusée
de conduite avec facultés affaiblies et d'un taux d'alcoolémie
dépassant la limite permise. Mme Lemieux a été intercepté
après avoir présumément heurté une pièce
d'équipement urbain se trouvant sur le côté de l'autoroute.
La juge n'en était pas à une première expérience
malheureuse sur la route. Son permis de conduire avait été
suspendu pendant trois mois, en 2001, quand elle avait doublé un
autobus d'écoliers en se rendant au bureau le matin.
D'ici la fin de septembre, elle entend voir à la bonne marche administrative
de la cour mais s'abstenir de participer à des événements
publics, ce qui n'aurait pas manqué avec la rentrée des tribunaux,
le 9 septembre à Montréal. "Elle n'y sera pas présente
et si elle avait pris des engagements pour prononcer une allocution dans
les districts périphériques de Montréal, il y aura
quelqu'un à sa place", a indiqué le juge en chef adjoint,
André Deslongchamps, jeudi en interview téléphonique.
De retour de vacances depuis une semaine, ce n'est que mardi de cette semaine
que la juge Lemieux a informé ses deux plus proches collègues,
le juge Deslongchamps et le juge en chef associé Robert Pidgeon,
de ce qui lui arrivait. Elle les a consultés sur la conduite à
suivre. "Même s'il y avait d'autres avenues,
elle a décidé après mûres réflexions
de faire ce qu'elle a fait, de démissionner pour protéger
l'intégrité de l'institution et c'est tout à son honneur.
Le juge en chef est l'autorité morale
d'une cour", a indiqué le juge Deslongchamps.
Le 5 août, la première femme à occuper le poste de
juge en chef de la Cour supérieure a heurté une pièce
d'équipement urbain et s'est vue remettre une citation à
comparaître pour conduite avec un taux d'alcoolémie dépassant
la limite permise. Avant que l'information ne soit divulguée publiquement,
les ministres de la Justice à Ottawa et Québec ont été
avisés, mercredi, de même que la juge en chef de la Cour suprême
du Canada. Il reviendra au gouvernement fédéral de décider
de la suite des choses. Par voie de communiqué, la juge en chef
de la Cour suprême du Canada, Beverly McLachlin, s'est dit
attristée par les circonstances malheureuses qui ont amené
l'honorable Lyse Lemieux à quitter ses fonctions et à annoncer
sa retraite. (...) [Sympatico.ca]
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