LES 6 COMMANDEMENTS |
COURRI@L
2005
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THE 6 COMMANDMENTS |
Piteux Norodom Ranariddh (2004-Déc-30)
LIM Kim-Ya : Norodom Ranariddh, président du Parti Royaliste
FUNCINPEC – partenaire du PPC - et président de l’Assemblée
Nationale, fait savoir qu’il voudrait que son parti fusionne avec le PPC
pour battre le parti de Sam Rainsy aux élections de 2008.
Avant la formation du gouvernement actuel en juillet 2004 et après
les élections en juillet 2003, le FUNCINPEC et le Parti de Sam Rainsy
avaient formé une "Alliance des démocrates",
qui avait exclu toute reconduction de Hun Sen à la tête d’un
gouvernement de la troisième législature de la nouvelle monarchie. |
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Enfin, Ranariddh a abandonné son allié, Sam Rainsy, et est
allé tout seul pour former le gouvernement reconduit par Hun Sen.
En plus il cherche toutes les occasions pour disqualifier ou expulser Sam
Rainsy de la scène politique. Comme il avait fait avec son demi-oncle,
le Prince Norodom Sirivuth, demi-frère de l’ex-Roi Norodom Sihanouk,
ancien ministre FUNCINPEC, en 1995, qui était obligé de s’exiler
pendant un certain temps à l’Étranger. D’après des
observateurs à Phnom-Penh, l’intention de Ranariddh est de montrer
la fidélité de son parti au PPC en vue de former un nouveau
gouvernement de coalition en 2008. Ils ajoutent que le prince savait
parfaitement que ces deux partis ne peuvent pas fusionner.
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Hun Sen, homme fort du PPC, n’a rien déclaré, mais le président
d’honneur de son parti, l’ancien président Héng Samrin [Photo],
avait rejeté cette proposition en vue
des élections de 2008. Il ajoute que « ces deux partis
ne peuvent pas fusionner parce qu’ils n’ont pas les mêmes idéologies
et identités. Le Funcinpec est un parti royaliste et représente
le Roi ». Certes, le FUNCINPEC est impopulaire auprès
de la population, et en plus Ranariddh se sent affaibli dans son propre
parti au profit de son demi-oncle Sirivuth qui a pris sa revanche, qui
tisse des cellules partout dans le parti et dans les milieux populaires. |
Ranariddh n’a pas l’habitude de descendre auprès de la base et en
plus il a consacré beaucoup de temps à
sa maîtresse et à son nouveau fils, ex-épouse
de son ministre, qui résident dans la région parisienne.
Il a fait sa déclaration pour tester les positions des militants
du parti et les récupérer au détriment de son demi-oncle.
[
Extrait de "Tradition de la dynastie Sihanouk : La trahison perpétuelle"
]
L'année 2004 confirme le réchauffement
climatique (2004-Déc-27)
LE MONDE : L'organisation météorologique mondiale
vient de publier un premier état du climat mondial pour l'année
2004, qui sera complété en mars 2005 lorsque les données
de décembre seront connues. Selon l'organisme international, le
réchauffement de la planète se poursuit, car la
température moyenne à la surface du globe a augmenté
de 0,44 °C par rapport à une moyenne de 14 °C
(déterminée entre 1961 et 1990). Ces caractéristiques
font de 2004 la quatrième année la plus chaude depuis 1861,
juste derrière 2003 (+ 0,49 °C).
L'année 1998 reste néanmoins dans le peloton de tête
avec une température supérieure de 0,54 °C par rapport
à la moyenne. D'une manière générale, les dix
dernières années (1995 à 2005) - à l'exception
de 1996 -, sont parmi les plus chaudes connues depuis qu'existent les relevés
météorologiques. Cependant, sur notre planète, les
disparités restent la loi. Les météorologistes ont
ainsi observé des vagues de chaleur en juin et en juillet sur le
sud de l'Espagne, le Portugal et la Roumanie, avec des températures
qui ont atteint 40 °C. Le Japon et l'Australie ont aussi connu de très
fortes chaleurs. Par opposition, le froid anormal qui a sévi en
juillet dans les Andes du sud du Pérou a provoqué la mort
de 92 personnes.
2004 a également connu son cortège de sécheresses
et d'inondations. En début d'année, les conditions météorologiques
très sèches ont continué d'affecter l'est de l'Afrique
du Sud, le Mozambique, le Lesotho et le Swaziland. La saison des pluies
de mars à mai a été plus courte avec des précipitations
moins importantes par rapport à la normale dans la grande corne
de l'Afrique, ce qui a entraîné une pénurie d'eau dans
la région. Ainsi, certaines parties de l'Ouganda ont enregistré
la pire sécheresse depuis 1961, et au Kenya, une fin prématurée
des pluies a encore augmenté une sécheresse endémique
résultant de plusieurs années de pluies insuffisantes. De
ce fait, la production agricole dans ce pays a diminué d'environ
40 %. Par ailleurs, une sécheresse importante continue de frapper
l'Afghanistan, le sud de la Chine, le sud et l'est de l'Australie.
CYCLONES TROPICAUX
Pourtant, les précipitations de 2004 ont été supérieures
à la moyenne, puisque l'année 2004 est l'année la
plus humide depuis 2000. La mousson asiatique de juin à septembre
s'est ainsi traduite par des pluies intenses et des inondations dans le
nord de l'Inde, le Népal et le Bangladesh, laissant des millions
de personnes sans abri et provoquant la mort de 1 800 d'entre elles. L'est
et le sud de la Chine ont aussi connu des inondations et glissements de
terrain qui ont entraîné le décès de plus de
mille Chinois.
De fortes précipitations ont aussi frappé le Brésil,
l'Angola, le Botswana, la Namibie et certains Etats australiens. Le
responsable de ces désastres n'est pas le phénomène
climatique El Niño. Ce dernier
a commencé à prendre naissance entre juillet et novembre.
Mais il s'annonce plutôt placide. Par contre, le nombre et l'intensité
des tempêtes et des cyclones tropicaux qui naissent dans l'Atlantique
entre juillet et novembre a été particulièrement important.
Pendant cette période, quinze tempêtes
tropicales se sont développées, au lieu de dix en moyenne,
et huit se sont concentrées sur le seul mois d'août, ce qui
constitue un record pour cette période. Six cyclones tropicaux,
avec des vents soufflant à plus de 300 km/h ont traversé
la région des Caraïbes et le sud des Etats-Unis.
Lors de son passage sur Haïti, le cyclone tropical Jeanne a provoqué
des inondations et des glissements de terrain qui ont tué trois
mille personnes. En revanche, la saison des tempêtes tropicales de
l'est du Pacifique nord a été plus calme. Seuls douze tempêtes
se sont manifestées, alors qu'il s'en crée en moyenne plus
de seize chaque année. Au milieu de ce catalogue à la Prévert,
une bonne nouvelle : le trou d'ozone
qui s'installe chaque année sur l'Antarctique a été
le plus petit depuis une dizaine d'années. Il a atteint sa taille
maximale (19,6 millions de km2) fin septembre et a disparu plus tôt
qu'à l'ordinaire, à la mi-novembre.
Christiane Galus
Sénile Sihanouk (2004-Déc-26)
Le
naufrage princier et le renouveau escompté
Ce dont, sans doute, certains séniles ne se rendent pas compte,
c'est qu'ils ruminent sans cesse le passé et, à force de
le faire, ils finissent par perdre la boule et attribuent aux autres, la
responsabilité de leur malheur. Ils en sont même arrivés
à se contredire sans s'en apercevoir. Le crépuscule de leur
vie ne leur laisse aucune lucidité continue.
1°- Que penser alors de Norodom
Sihanouk ? |
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A- qui radote sans cesse sur sa destitution en 1970 et faisait croire qu'il
s'agissait d'un coup d'Etat , alors que le Parlement (Assemblée
nationale et Conseil du royaume réunis) l'a destitué dans
les formes légales. N'étant plus roi, mais suppléant
occasionnel du monarque (nommé chef de l'Etat dans l'attente de
l'élection d'un nouveau souverain), il peut être démis
de ses fonctions par le même Parlement qui l'avait élu. (Pour
plus de précision, voir l'étude du Dr. Chau Xeng Ua dans
document attaché et La question de la représentation khmère
à l'ONU , Editions Pedone 1974, Paris - 13, rue Soufflot p. 209-218).
Pour Sihanouk et ses partisans,
c'est là un coup d'Etat et des media à la recherche du sensationnel,
de faire chorus. Pourtant, personne ne s'avise à dire
- que le 10 août 1792, l'Assemblée
législative française aurait fait un coup d'Etat en suspendant
le roi Louis XVI de ses fonctions et en l'enfermant au Temple avec sa famille
;
- que le 21 septembre 1792, la Convention
aurait fait aussi un autre coup d'Etat en déclarant la royauté
abolie et la république proclamée.
Dans les deux cas, la destitution
de Louis XVI et de Sihanouk avait été prononcée par
une Assemblée élue après débats contradictoires
et vote de clôture, et non à l'issue d'un quelconque complot,
comme semble impliquer le mot coup d'Etat.
B- qui écrit dans son Website du 5 décembre 2004 que si le
prince Ranariddh (son fils) accepte la formule de Hun Sen de création
d'un gouvernement à deux, le parti royaliste perdra sa crédibilité
et son honneur aux yeux des compatriotes et des étrangers. Ce qui
paraît normal étant donné le nombre incalculable d'abus
impunis commis sous son régime.
Mais, le 5
décembre 2004, il ajoute : Ma conclusion : comparé au défunt
régime de Lon Nol- Sirik Matak (1970-1975), le régime actuel
de Samdech Hun Sen devient un Saint.
A-t-il seulement pensé qu'avant
et pendant les élections de 2003, 14 personnes au moins ont été
illégalement tuées comme l'a relevé Amnesty International
dans son bulletin du 3 décembre 2004 (page 3) et qu'aucun criminel
n'a été démasqué ni, a fortiori traduit en
justice. Les principales victimes sont : Om Radsady, député,
tué en février 2003 ; le juge Sok Séthamony, en avril
2003, Chuor Chetharith, directeur adjoint de radio en octobre 2003 ; Melle
Touch Sunith, chanteuse a échappé à un attentat mais
sa mère qui a tenté de la protéger, a été
tuée ; Chea Vichea, président d'un syndicat de renom tué
le 22 janvier 2004. Dans tous les cas, les assassins bénéficient
d'une constante impunité.
Est-ce là le régime
de Hun Sen sanctifié par Sihanouk ?
2°- Les inconséquences
de Sihanouk
Sihanouk estime que les Khmers Krom
(de l'actuel territoire de Cochinchine) ou KKK (selon son écrit),
grassement payés par les Bérets Verts US étaient envoyés
pour détruire tout ce qui pouvait être détruit ( de
son régime SRN et du Cambodge) nos réalisations, notre économie
notre unité nationale et notre paix.
Mais qui a détruit la Banque
Nationale du Cambodge en 1975 ? - N'est-ce pas les Khmers Rouges auxquels
il s'était rallié depuis 1970 avant d'être leur président
et cumulativement leur prisonnier au Palais royal , grassement nourri de
foie gras (comme il l'a avoué dans un livre) alors que le peuple
khmer mourait de faim sous la férule de ces mêmes Khmers Rouges.
Qui ont arrêté l'offensive
des Vietcongs et Nord- Vietnamiens contre Phnom-Penh avec les jeunes étudiants
de la capitale en 1970 ? N'est-ce pas ces même KKK ? mais il est
vrai qu'à ce moment-là, Sihanouk a déjà changé
de camp et passé à l'ennemi.
3°- Sur l'intégrité
territoriale de son pays, Sihanouk avoue son impuissance
Il cite l'opinion de beaucoup de
Khmers et Khmères ( surtout ceux et celles qui sont libres de s'exprimer
parce qu'ils et elles vivent en Europe occidentale, aux USA, au Canada,
en Australie) qui accusent notre régime actuel d'avoir laissé
le Vietnam, la Thaïlande et le Laos faire perdre à notre Cambodge
une partie de son intégrité territoriale . Mais par contraste,
il rapporte l'opinion d'une autre partie de la nation, vivant à
l'intérieur de notre homeland selon laquelle notre intégrité
territoriale et maritime est restée intacte. Et il conclut : Nous
vivons donc dans le noir, l'obscurité.
C'est là un aveu d'impuissance
de première grandeur.
Mais pour sortir de cette nuit noire,
il ne voit qu'un moyen : obtenir que les quatre pays le Vietnam, la Thaïlande,
le Laos et le Cambodge vérifient le tracé des frontières
communes en se servant d'une carte d'Etat Major des USA utilisée
par les forces US entre 1963 et 1969 ; carte géographique qualifiée
de crédible, la meilleure à son humble avis (sic).
C'est ici que l'inconséquence
de Sihanouk est risible. Puisqu'il vient d'écrire que les Bérets
Verts US entraînaient, payaient grassement et armaient puissamment
les KKK pour détruire tout ce qui pouvait être détruit
au Cambodge. Par quel miracle les cartes utilisées par ces soldats
US sont-elles devenues crédibles ?
Quand un homme est à ce point
capable d'une telle incohérence, peut-on dire qu'il est encore lucide
? Peut-on encore lui faire crédit ?
A nos lecteurs de répondre
à cette question en toute quiétude.
4°- La conscience de citoyen
Il est maintenant avéré
qu'en tant que Khmers, nous ne pouvons plus compter sur personne en dehors
de nous-mêmes et de notre conscience.
Contre l'empiétement
de nos frontières et l'immigration massive des Vietnamiens renforcée
par la reconnaissance de leurs chefs dans nos 18 provinces par le Ministère
de l'intérieur, nous avons protesté en vain. Nos Autorités
légales font la sourde oreille ; elles abdiquent comme l'a fait
le père de l'actuel roi.
Il nous faut maintenant repenser
l'organisation et le fonctionnement de notre nation par nous-mêmes
afin d'assurer sa pérennité envers et contre tout. Ce faisant,
nous ne faisons qu'appliquer les droits et devoirs dont nous sommes titulaires
depuis que nous sommes devenus des citoyens à part entière.
Bien entendu, nous n'avons pas encore les moyens matériels d'appliquer
ce que nous croyons bon pour notre pays ; mais la parole qui nous est donnée
et garantie tant par le droit national que par le droit international,
constitue le premier vecteur de notre détermination.
Il n'est pas encore trop tard, mais
il est bien temps.
Paris le 25 décembre 2004
Douc Rasy
, Chau Xeng Ua , Mme B.Ung Boun-Hor , Lim Kim Ya ,
Ou Chal
A l'attention des auteurs de la communication
intitulée « Le Naufrage
Princier et le Renouveau Escompté
»
Nous
tenons à exprimer nos sincères remerciements aux auteurs
de cette communication pour avoir souligné les incohérences
de notre ancien monarque, Norodom Sihanouk, qui font partie intégrante
de sa personnalité. A force d'errer tantôt à «
gauche » et tantôt à « droite », il a fini
par pousser le Cambodge dans un « gouffre » abyssal au profit
des pays voisins.
Malgré
tout, notre ancien monarque prétend à loisir être le
Père de la Nation Khmère ! Mais qu'a- t-il vraiment apporté
à cette Nation ?
Le
bilan du règne de cet ancien monarque octogénaire ne semble
pas très difficile à établir. Nous laissons donc le
soin aux citoyens Khmers de dresser eux-mêmes ce bilan en toute quiétude.
Mais
nous tenons tout de même à souligner qu'il a largement contribué
à la profusion des « hommes forts » du Cambodge actuel
tels que Hun Sen, Chea Sim, etc. qui ont acquis le
statut de Samdech au même titre que Sihanouk lui-même.
Ces nouveaux Samdech sont des « produits fabriqués »
par des Alliances conclues entre Norodom Sihanouk et le Vietnam et la Chine.
Au
vu de la situation dramatique actuelle au Cambodge, nous souhaitons nous
joindre à l'appel des auteurs ci-dessus mentionnés sur la
nécessité de repenser l'organisation et la coordination des
actions en vue de faire valoir nos droits et devoirs de citoyens afin de
permettre à la Nation Khmère de retrouver sa dignité
et sa souveraineté.
Seules
les actions organisées et coordonnées collectivement peuvent
transformer notre « pouvoir virtuel » en un « pouvoir
réel » en vue de définir de nouvelles orientations
politiques, économiques et sociales répondant aux besoins
de la population qui a suffisamment souffert de la tyrannie et de l'extorsion
des ressources nationales par le clan des Samdech.
Khmer Diffusion
PEN Nearovi, Montréal, Québec, Canada
(nearovi@sympatico.ca)