LES 6
COMMANDEMENTS
camboDIATRIBE THE 6
COMMANDMENTS



Le nouveau paddy continue de s'exporter (2004-Déc-20)
Kampot : Malgré l'interdiction gouvernementale d'exporter le riz pour prévenir la pénurie due à la sécheresse, des négociants tant cambodgiens que vietnamiens sont en pleine activité. Les paysans se sont vus offrir des prix allant de 450 à 600 riels le kilo selon l'espèce du paddy (4.000 riels = 1$ U.S. environ). Dans la province maritime de Kampot frontalière avec le Vietnam, la sortie du riz se fait par quatre endroits : le canal de Prèk Chak, le canal de Touk Meas, l'anse de Kampong Svay et l'anse de Toan Hân. Diverses autorités : l'office du gouverneur, la police économique provinciale, la douane, CAMCONTROL, le service hydrologique, les gardes-frontières ne sont là que pour empocher des pots-de-vin. Photos : transbordement des sacs de paddy des camions aux sampans. [Kohsantepheap]



Des Khméricains contre le canal vietnamien (2004-Déc-13)
Un groupe de Khmers-Américains, dont Pal Samnang est le porte-parole, est allé à Chamkar Mtès, Chantrea, Svay Rieng, apporter leurs contributions à la construction d'une route d'accès à la pagode qui veut arrêter l'avance du canal creusé par les Vietnamiens en territoire cambodgien.

La route et le ponceau en construction.
Dons des Khméricains.

M. Pal Samnang: "Nous contrerons l'avance viet!"

À côté de la pagode.
Derrière c'est le Vietnam.

Grignotage vietnamien (2004-sep-29 , En Rappel)
A CHAMKAR MTÈS, UN CANAL VIÊTNAMIEN SOUS SURVEILLANCE VILLAGEOISE

         Cambodge Soir : Svay Rieng - Il semble arriver de nulle part pour s'arrêter net, à 200 mètres d'une pagode aux murs de terre coiffée de tôle qui paraît le tenir en respect. Voilà cinq ans que ce canal empoisonne la vie des habitants de Chamkar Mtès, un village de la province de Svay Rieng, planté au bord d'un morne no man's land au delà duquel se trouve le Viêt-nam. Car nul doute pour ceux-là que le canal, creusé en 1998 par les Viêtnamiens, ne devrait pas arriver aussi près de leur village. Tel un cheval de Troie liquide, l'ouvrage aurait, selon eux, permis aux Viêtnamiens de marquer dans le paysage leur conquête, en catimini, d'un morceau de terre khmère. La pagode témoigne de leur certitude que le Cambodge a été floué par son voisin, en ces lieux où aucune borne n'indique où se trouve la frontière. L'édifice, qui ne paye vraiment pas de mine [Photo], a été construit en 1999 juste à 200 mètres du bout du canal, dans le but évident d'empêcher que celui-ci avance plus loin. Et l'année dernière, ce dispositif défensif a été complété par la plantation d'acacias.

[Photos RFA: Le canal vietnamien.]
         Ici, personne sauf les autorités locales, n'hésite à le dire à voix haute : le Viêt-nam a acquis de fait un petit bout de la terre cambodgienne et continuerait, pas à pas à avancer. "Nous ne savons pas exactement combien nous avons perdu. Peut-être avons-nous reculé 5 ou 6 kilomètres par rapport à l'ancienne borne frontalière", se désole Yuos Chea, un habitant du village voisin de Daun Tey, en posant un regard attristé sur le canal. Teu Chhey, un achar de la pagode, se montre plus tranchant. "J'ai perdu six hectares de terre à cause des empiètements qui se sont produits à la fin des années 1990, tempête-t-il. J'ai porté plainte devant les autorités locales mais personne n'est intervenu." Gardien du temple-fortin, le vénérable Young Sdeung, l'unique bonze de la pagode, bout d'une colère à peine contenue quand il darde du regard le canal.
         "Depuis que nous avons construit cette pagode, les empiètements ont cessé. Mais ils ont quand même réussi à creuser ce canal dans notre terre. Une fois, j'ai voulu y puiser de l'eau. Mais les Viêtnamiens m'ont averti que je ne devais plus recommencer sinon je serai arrêté", s'emporte-t-il.

         À la police des frontières, on s'exprime avec un certain embarras à propos de ces supposés grignotages qui enflamment  les esprits. "Les villageois nous ont dit que les Viêtnamiens rongeaient leur terre. Mais nous faisons des patrouilles tous les lundis et nous n'avons pas remarqué  d'irrégularités", lâche-t-il, manifestement réticent à s'exprimer sur le sujet. Veung Sothy, le chef du village de Chamkar Mtès depuis 1979, dit avoir relayé les doléances de ces concitoyens au plus haut niveau. "Je ne peux faire que cela : alerter les plus hautes autorités", explique-t-il. A Phnom Penh, ils ont trouvé un soutien en la personne de Has Saren, un sénateur royaliste. "Quand j'ai été informé de la situation dans ce village, j'ai décidé de participer au financement de la pagode et j'ai mobilisé des Khmers vivant aux États-Unis autour de cette cause", indique le sénateur.
         Cependant, Var Kim Hong, président du Comité national des frontières, chargé de l'épineux dossier des litiges frontaliers, assure qu'il ne se passe là rien d'anormal et que les médias - tout particulièrement Voice of America et Radio Free Asia - qui se sont emparés de l'affaire "exagèrent". "Cette histoire de canal est une vieille histoire et les médias travestissent la réalité. Croient-ils que nous ne faisons rien ? Nous avons une police des frontières et une armée qui veillent à empêcher tout grignotage. Par exemple, dans la province de Kandal, ces forces viennent d'arracher des plants de pommes de terres plantés par des Viêtnamiens sur nos terres", souligne Var Kim Hong, qui assure n'avoir reçu aucun rapport sur des supposés grignotages de terre dans le secteur du village de Chamkar Mtès. "Si cela se passe effectivement, nous agirons immédiatement." insiste-t-il.
         Que les autorités le veuillent ou non, les villageois de Chamkar Mtès continueront de regarder le canal comme la pointe avancée d'une sournoise invasion du pays voisin. Et dans la pagode, le vénérable Young Sdeung et ses fidèles achars ne cesseront pas avant longtemps de le guetter du coin de l'oeil. Au cas où cette méchante langue d'eau se piquerait d'avancer encore un peu...                    [Kong Sothanarith]

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