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US$ 50 Million For Ranariddh, None For Chea Sim ? (2004-Aug-03)

         Khmerintelligence.org : Prince Ranariddh receiving extra cash - In addition to the $30 million he received from Ly Yong Phat last June (KI, 6 July 2004: "Australian authorities investigate pro-CPP businessman Ly Yong Phat") Prince Norodom Ranariddh has more recently received an additional $10 million from Ms Phou and another $10 million from another business tycoon named Ung Bun Heuv (whom Hun Sen has given the right to collect tolls for the use of National Road # 4) in exchange for Funcinpec's cooperation with the CPP. Ranariddh is currently in France placing his money in different banks under different names.

170,000 Cambodian illegal workers in Thailand now registered
         K.I. : Some 170,000 Cambodians working illegally in Thailand were part of a group of 1.2 million foreigners who have come forward to register recently with the authorities. By doing so they have taken advantage of the July 31, 2004 deadline for registration, which would give them legal status and some state benefits such as health care. From this point of view their living conditions are likely to be far better than those prevailing in Cambodia.

De Paysans À Commerçants (2004-Jul-31)
         PHNOM PENH (AFP) - Sur un marché de Phnom Penh, la préhistoire du Cambodge est à vendre, à la pièce, à un prix modeste. Mais la perte est irrémédiable pour qui voudrait en savoir plus sur une civilisation remarquable mais dont l'origine reste mal connue. (...) Mais, explique un archéologue américain, Kyle Latinis, "la plupart des archéologues ne sont pas intéressés par la découverte d'une statue géante du Bouddha ou par un objet unique et magnifique. Nous sommes intéressés par un contexte". (...) Avec les progrès du déminage, les paysans découvrent des terres longtemps interdites et des objets enfouis. Mais ceux-ci sont vite vendus à des intermédiaires par une population parmi les plus pauvres du monde. (...) "L'attention va maintenant à cette sorte d'objets, moins spectaculaires et plus petits mais qui, malheureusement, contiennent beaucoup plus d'information qu'une statue de pierre qui a pu être étudiée pendant des décennies",

dit Etienne Clément, directeur de l'UNESCO au Cambodge. (...) Les autorités semblent être conscientes du problème mais la tâche est difficile. Le secrétaire d'Etat à la culture, Chuch Phoern, estime la législation excellente mais note que la police manque de formation et regrette que la population ignore l'importance de la préservation de ce patrimoine. Pour Heritage Watch, une solution passe par l'éducation des villageois pour les convaincre que la conservation des objets anciens dans, par exemple, des musées, peut se traduire par une source de revenus plus durable que leur commerce.
         Le Parisien : Les Asiatiques à la conquête des bars-tabacs. Après les restaurants et les épiceries, la communauté asiatique investit dans les bureaux de tabac. Ils remplacent peu à peu les Auvergnats, occupants «historiques», et permettent à ces fonds de commerce de se maintenir dans les quartiers. (...) Dans ce XVIIIe populaire, l'ambiance est pour le moins cosmopolite. Elle l'est encore davantage depuis le changement de direction, puisque M. Lam, qui a racheté le fonds de commerce, est cambodgien. «Arrivé en France il y a plus de vingt ans, j'ai débuté dans la restauration avant d'acquérir mon premier tabac en banlieue, au Kremlin-Bicêtre, il y a deux ans, explique M. Lam. Puis je l'ai revendu à des Cambodgiens pour acheter ce nouvel établissement qui deviendra bientôt le Royal Moulin.»
         En septembre, il a prévu de fermer un mois pour effectuer d'importants travaux de rénovation. Pas besoin d'attendre aussi longtemps pour constater un changement. «Ils sont plus accueillants et serviables», affirme ainsi Cheikh, un jeune Sénégalais qui avait l'habitude de «donner un coup de main de temps en temps, gratuitement», avant le changement de propriétaire. «C'est aussi plus propre», ajoute-t-il. Pendant ce temps, les clients défilent au comptoir, acheter qui des cigarettes qui un ticket à gratter. Le barman, seul employé de l'ancienne équipe encore là, continue de servir à boire aux parieurs. La révolution culturelle n'a pas eu lieu.

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