Dans "THE CAMBODIA DAILY", numéro de Friday, August 22, 2003, je lis, entre autres, ces lignes : "Son Chhay said Thursday that he had urged two European foreign diplomats to encourage King NORODOM SIHANOUK to intervene and set up a meeting with Funcinpec President Prince Norodom Ranariddh, opposition leader Sam Rainsy and CPP President Chea Sim. Kassie Neou said Funcinpec would not appeal for intervention from the King but that it would not object to it". A cet égard, j'ai le devoir de faire les remarques suivantes :
I/- A chaque personnalité khmère ou étrangère qui m'a rendu visite, au Palais Royal, entre le 28 Juillet 2003 et aujourd'hui 23 Août 2003, exception faite de Madame Madeleine GITEAU très respectée, j'ai dit très clairement ceci : "Je suis à  l'entière disposition du PPC, du PSR et du FUNCINPEC si, un jour, ils ont, ensemble, besoin de moi pour les aider à  résoudre leurs problèmes communs".
II/- Beaucoup de FUNCINPECistes m'ont accusé de les avoir amenés "à Canossa" par deux fois déjà , une fois en 1993 et une seconde fois en 1998, alors que les propagandistes Hunséniens et Hunséniennes ont, plusieurs fois par jour, affirmé que la paix et la stabilité au Cambodge étaient l'oeuvre de Samdech Hun Sèn.
Dans ces conditions, je ne vois pas quel service je pourrais rendre au FUNCINPEC et au PPC qui ont plutôt intérêt à éviter une "intervention" de NORODOM SIHANOUK dans les "affaires" issues des fameuses élections du 27 Juillet dernier.
III/- Quoiqu'il en soit, je n'accepterai d'avoir des séances de travail, au Palais Royal, avec le PPC, le PSR et le FUNCINPEC ensemble que si ces trois grands PARTIS m'adressent une lettre conjointe à cet effet. Sincèrement, je souhaite que les trois grands Partis précités arrivent à résoudre seuls leurs "problèmes" sans avoir recours à mon aide. Je suis un "chat échaudé qui craint l'eau froide".