Khmerintelligence.org : The "Pavillon du Cambodge" in Paris also called "Maison du Cambodge" (Cambodia House) at the "Cité Universitaire" (Paris University Campus) has been entirely refurbished and recently reopened to students. Inaugurated in 1957 as a donation of the Cambodian government, the building had been closed for 30 years following a deadly battle in 1973 between right-wing and left-wing Cambodian students and the absence of a legal/decent government in Cambodia from 1975 to 1993. From 1993 to 2002 no agreement could be reached with the French authorities to reopen the building because the cash-strapped Cambodian government insisted on their keeping the control of Cambodia House, which had always been a center of political protest against any government in place in Phnom Penh. In the meantime, many Cambodian students needed a place to stay while studying in Paris. In 2000, an association was formed to demand the reopening of "La Maison du Cambodge" (http:// www.eurasie.net/ webzine/ article154.html). In 2001, an agreement was concluded between the French government, the campus authorities and the Cambodian embassy in France. Renovation works started in April 2002 and are only 90 percent complete, but students have started to move in since Autumn 2003. Out of a total of 230 rooms, 193 are already occupied, 24 by Cambodian students, the rest by Chinese, Indian and European students. The renovation works, which cost more than Euro 9 million (USD 12 million), are entirely financed by the French authorities, who are apparently keen on keeping a vigilant eye on the management of this Cambodian landmark in Paris (http:// www.ciup.fr/ citeaz/ maisons/ cambodge/ reouverture.htm).

Pen Nearovi : Depuis l'hiver 72-73 quand les "cons chinois" (1) se mettaient à se battre à coup de bâtons, de machettes (Dav) et même de 22 long rifles, une page n'est pas complètement tournée dans l'histoire estudiantine khmère et peut-être même dans l'histoire du Cambodge. Car non seulement la fermeture de la Maison du Cambodge précédait et donnait avant-coup une vision de la fermeture de la Ville de Phnom Penh et l'évacuation de sa population, mais le climat social dans le pavillon d'étudiants khmers méritait une étude approfondie des sociologues et des politologues : comment et pourquoi de jeunes Khmers, censés être l'élite, de futurs intellectuels, en arrivaient aux coups, à l'illégalité et même à l'homicide (2).
Je ne suis pas sociologue mais j'étais témoin de la dégradation de l'atmosphère dans la Maison depuis le 18 mars 1970, et j'étais même un des acteurs de cette nuit fatidique de décembre 1972. Mon témoignage succinct est déjà publié dans l'Internet : Comment reconstruire le Cambodge et le Canada, https://nearovipen.tripod.com/roman.html . Je souhaite que d'autres témoins et acteurs (3) apportent leurs récits, études et analyses pour que, précisément, la page soit tournée (4) et que l'exemple de cette micro-société khmère (la Maison du Cambodge) puisse instruire tous nos intellectuels et nos dirigeants sur les conséquences de l'irresponsabilité : la complaisance, le s'en-foutisme laissaient pourrir la situation et menaient très vite à la fin!
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(1)  Termes employés par des policiers parisiens pour désigner les Cambodgiens gardés à vue au Centre Beaujon et au Quai des Orfèvres.
(2)  Il y avait eu un mort, un partisan du prince Sihanouk, ancien officier de la marine de Lon Nol, atteint en plein coeur par une balle de 22 long.
(3)  On peut nommer Hy Supharidh (du Camnews), Mam Sonando (de Radio Sambok Khmum), Khing Hok Dy, ex-prince Sisowath Essaro [qui venait de s'éteindre en France, annonça Radio Free Asia le 12 août 2004], ...
(4)  Sans jeu de mot, le cinéaste Panh Rithy pourrait faire un film (plein d'action !) sur la Maison du Cambodge.

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