LES 6 COMMANDEMENTS |
camboDIATRIBE | THE 6 COMMANDMENTS |
(2004-Oct-01) |
Grignotage vietnamien (2004-sep-29)
A CHAMKAR MTÈS, UN CANAL VIÊTNAMIEN
SOUS SURVEILLANCE VILLAGEOISE
Cambodge Soir : Svay Rieng - Il semble arriver de nulle part
pour s'arrêter net, à 200 mètres d'une pagode aux murs
de terre coiffée de tôle qui paraît le tenir en respect.
Voilà cinq ans que ce canal empoisonne la vie des habitants
de Chamkar Mtès, un village de la province de Svay Rieng, planté
au bord d'un morne no man's land au delà duquel se trouve le Viêt-nam.
Car nul doute pour ceux-là que le canal, creusé en 1998 par
les Viêtnamiens, ne devrait pas arriver aussi près de leur
village. Tel un cheval de Troie liquide, l'ouvrage aurait, selon
eux, permis aux Viêtnamiens de marquer dans le paysage leur conquête,
en catimini, d'un morceau de terre khmère. La pagode témoigne
de leur certitude que le Cambodge a été floué par
son voisin, en ces lieux où aucune borne n'indique où se
trouve la frontière. L'édifice, qui ne paye vraiment pas
de mine, a été construit en 1999 juste à 200 mètres
du bout du canal, dans le but évident d'empêcher que celui-ci
avance plus loin. Et l'année dernière, ce dispositif défensif
a été complété par la plantation d'acacias.
Ici, personne sauf les autorités locales,
n'hésite à le dire à voix haute : le Viêt-nam
a acquis de fait un petit bout de la terre cambodgienne et continuerait,
pas à pas à avancer. "Nous ne savons pas exactement combien
nous avons perdu. Peut-être avons-nous reculé
5 ou 6 kilomètres par rapport à l'ancienne borne frontalière",
se désole Yuos Chea, un habitant du village voisin de Daun Tey,
en posant un regard attristé sur le canal. Teu Chhey, un achar de
la pagode, se montre plus tranchant. "J'ai perdu six hectares de terre
à cause des empiètements qui se sont produits à la
fin des années 1990, tempête-t-il. J'ai porté plainte
devant les autorités locales mais personne n'est intervenu." Gardien
du temple-fortin, le vénérable Young Sdeung, l'unique bonze
de la pagode, bout d'une colère à peine contenue quand il
darde du regard le canal. "Depuis que nous avons construit cette pagode,
les empiètements ont cessé. Mais ils ont quand même
réussi à creuser ce canal dans notre terre. Une fois, j'ai
voulu y puiser de l'eau. Mais les Viêtnamiens m'ont averti que je
ne devais plus recommencer sinon je serai arrêté", s'emporte-t-il.
À la police des frontières, on s'exprime avec un certain
embarras à propos de ces supposés grignotages qui enflamment
les esprits. "Les villageois nous ont dit que les Viêtnamiens
rongeaient leur terre. Mais nous faisons des patrouilles
tous les lundis et nous n'avons pas remarqué d'irrégularités",
lâche-t-il, manifestement réticent à s'exprimer sur
le sujet. Veung Sothy, le chef du village de Chamkar Mtès depuis
1979, dit avoir relayé les doléances de ces concitoyens au
plus haut niveau. "Je ne peux faire que cela : alerter les plus hautes
autorités", explique-t-il. A Phnom Penh, ils ont trouvé
un soutien en la personne de Has Saren, un sénateur royaliste. "Quand
j'ai été informé de la situation dans ce village,
j'ai décidé de participer au financement de la pagode et
j'ai mobilisé des Khmers vivant aux États-Unis autour de
cette cause", indique le sénateur.
Cependant, Var
Kim Hong, président du Comité national des frontières,
chargé de l'épineux dossier des litiges frontaliers, assure
qu'il ne se passe là rien d'anormal et que les médias - tout
particulièrement Voice of America
et Radio Free Asia - qui se sont emparés
de l'affaire "exagèrent". "Cette histoire de canal est une vieille
histoire et les médias travestissent la réalité. Croient-ils
que nous ne faisons rien ? Nous avons une police des frontières
et une armée qui veillent à empêcher tout grignotage.
Par exemple, dans la province de Kandal, ces forces viennent d'arracher
des plants de pommes de terres plantés par des Viêtnamiens
sur nos terres", souligne Var Kim Hong,
qui assure n'avoir reçu aucun rapport sur des supposés grignotages
de terre dans le secteur du village de Chamkar Mtès. "Si cela
se passe effectivement, nous agirons immédiatement." insiste-t-il.
Que les autorités le veuillent ou non, les villageois de Chamkar
Mtès continueront de regarder le canal comme la pointe avancée
d'une sournoise invasion du pays voisin. Et dans la pagode, le vénérable
Young Sdeung et ses fidèles achars ne cesseront pas avant longtemps
de le guetter du coin de l'oeil. Au cas où cette méchante
langue d'eau se piquerait d'avancer encore un peu...
[Kong Sothanarith]
Khemarajati : Cet article dénote aussi un pas important dans la prise en charge des intérêts nationaux par le peuple. C'est un des résultats tangibles de nos luttes multiformes et unitaires contre l'Ignorance, contre la Maladie, contre la Misère, pour l'Indépendance nationale avec notre intégrité territoriale et maritime, contre le monopole économique et financier de la société vietnamienne Sokimex avec sa banque Canadia, pour la Démocratie et la Liberté. Ces luttes multiformes et unitaires des Cambodgiens au Cambodge comme à l'Étranger, trouvent aussi des échos parmi nos frères au Kampuchea Krom et en Thaïlande. Ce sont des encouragements pour eux.
Chinese $ For Cambodian Parties (2004-Sep-21)
A visible and partisan Chinese aid
Khmerintelligence.org : China has successfully managed to make
her assistance to Cambodia very visible so as to reap immediate political
benefits: for instance, she has financed the construction of the Senate
building as well as new buildings in the National Assembly existing compound,
and has announced she would finance the construction of a new
compound for the Council of Ministers (or Office of the Prime
Minister). Chinese assistance to Cambodia is also overtly partisan with
Beijing providing equipment and/or funds to the two ruling parties: before
the 2003 parliamentary elections, China officially gave $1 million to the
CPP and $1 million to Funcinpec.
Since the beginning of this year Funcinpec has received financial assistance
from China on a regular basis that helps the royalist party cover most
of its functioning costs.
N.P. : Il y a une vingtaine d'années, qu'il s'agisse d'une nouvelle ambassade américaine à Moscou ou d'un nouveau consulat soviétique à New York, on entendait parler du scandale des micros incrustés dans le béton et autres matériaux de construction. Vu l'avance de la technologie cambodgienne et l'aveuglement des Cambodgiens de "vendre leur pays" pour faire de l'argent (même un peu!), on peut s'attendre à ce que les Chinois entendront tout ce qui se dira dans la nouvelle Présidence du conseil des ministres du Cambodge.
Majesté, rougissez devant Chea Sim ! (2004-sep-12)
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