LES 6
COMMANDEMENTS
camboDIATRIBE THE 6
COMMANDMENTS


YMCA ? (2004-Jul-03)

Hun Sen : Lalalala Lalala Y M C A ! Lalala Yuon Min Chaul Ainh laeuy ! (1)
Colin Powell : Tététété Tétété Y M C A ! Tétété You Missed Cambodia Acknowledgement ! (2)
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(1) The Vietnamese won't abandon me.
(2) Té : No, in Khmer.

Between Top Leaders (2004-Jun-28)
Khieu Samphan : Notre Révolution a gagné 20 ans grâce à Lon Nol !
Norodom Sihanouk : Lon Nol appréciait beaucoup Son Ngoc Thanh qui m'accusait d'avoir offert le Kampuchea Krom à la France. Mais c'était la France qui donna la Cochinchine à Bao Daï ! J'ai ma conscience qui est tranquille quant aux deux millions de Khmers morts sous Pol Pot, je ne savais même pas que ce nom existait, je ne connaissais que Saloth Sâr. Je n'ai jamais été riche comme Crésus, le Sangkum ne mendiait ni n'empruntait à l'Étranger. Le Cambodge d'aujourd'hui est un État mafieux, un État de non-droit !
Hun Sèn : Votre Majesté ! On m'a traité de sale borgne, de crocodile ingrat, de chien enragé, de tigre vietnamien, etc. Mais l'insulte de chat perfide ou de singe à la chèvre Vous va à merveille ! Sauf Votre respect, Sire !

Plus de 800 ONG sont accusées de piller l'aide internationale (2004-juin-26)
Le Fonds monétaire international dénonce la dérive mafieuse de l'Etat cambodgien
         Le Figaro : Phnom Penh - Près d'un an après les élections législatives de juillet 2003, le Cambodge n'a toujours pas de nouveau gouvernement, l'administration est paralysée, et l'irresponsabilité de la classe politique locale a transformé le pays en jardin enchanté des trafics en tous genres. L'aide internationale est pillée, siphonnée pour moitié (260 millions de dollars) par 800 «organisations non gouvernementales» (ONG) créées pour la circonstance (1). C'est ce que soutient le Fonds monétaire international (FMI), qui vient de commettre sur le Cambodge un rapport d'une rare violence, qualifiant ce pays, sans l'écrire cependant, d'Etat mafieux. Le rapport n'a pas été publié, mais il a été longuement présenté à la mi-mai au ministre cambodgien des Finances, Keat Chhon. Rien n'indique cependant que ce document, très inhabituel par sa sévérité (en décembre 2003, le Cambodge avait été qualifié de «bon élève» par le même FMI), ne serve pas des desseins politiques. A savoir permettre au premier ministre Hun Sen, appuyé par son ministre des Finances, de créer un choc salutaire et de former enfin une nouvelle équipe, et permettre à l'Assemblée nationale de siéger.
         Le FMI fustige l'administration khmère principalement pour une raison : alors que l'aide internationale irrigue très convenablement les finances publiques, l'Etat khmer ne joue plus son rôle, et la pauvreté prend dans tout le pays des proportions alarmantes. Au Cambodge, 80% de la population vit en zone rurale, et dépend de l'agriculture. Cependant, le pourcentage d'utilisation des 6,5 millions d'hectares cultivables (36% du territoire) diminue. Il est passé à 2,1 millions d'hectares, et 300 000 hectares seulement sont encore irrigués. Un paysan sur dix a en main un titre de propriété, et les riches citadins ne se gênent plus pour confisquer des terres, intimider les agriculteurs, et les faire fuir. La forêt cambodgienne, au mépris de toutes les lois, continue d'être saccagée. La croissance en 2003 (5,3%) avait été soutenue, parce que les récoltes avaient été remarquables. «A moyen terme, souligne le FMI, les perspectives de développement du secteur primaire ne sont pas encourageantes», car aucun plan d'action de soutien de l'agriculture n'a été mis en place. Il faut donc s'attendre, dans les prochaines années, à un vaste exode des paysans vers les villes, au moment où la disparité entre riches et pauvres fait un bond considérable.
         Le paradoxe de la situation, est que c'est l'aide internationale qui contribue, indirectement, à ce gâchis. C'est en tout cas la manière dont cette aide est détournée qui crée cette conjoncture néfaste. En 2003, le Cambodge a reçu 550 millions de dollars déboursés, pour moitié au titre de l'aide multilatérale, pour l'autre moitié par des dons bilatéraux. Sur ces 550 millions, souligne le FMI, 46% (260 millions de dollars) ont servi à payer «l'assistance technique». Un terme pudique pour désigner les rapports d'«experts internationaux», sur ce que le gouvernement cambodgien devrait faire. «C'est un scandale, s'insurge un fonctionnaire européen. La loi cambodgienne oblige les cabinets d'audit internationaux à s'associer avec des Cambodgiens, et cela se fait à travers 800 ONG qui vivent chacune le temps d'une étude sur tel ou tel sujet. L'argent s'évapore ainsi ? il n'est pas perdu pour tous ! ? à travers ces ONG, et les rapports sans intérêt s'accumulent, inutiles, dans des bureaux où les fonctionnaires ne travaillent plus à autre chose qu'à faire ainsi grossir leurs fortunes

         Le FMI appelle donc le Cambodge, et les pays donateurs, à faire cesser ces pratiques, à ne plus commander des travaux d'experts, pour concentrer l'aide internationale sur les besoins immenses de l'agriculture. Cela passera par la réhabilitation du cadastre, par le fait qu'on rende aux paysans les terres dont ils ont été spoliés, par un programme d'infrastructures routières (routes et pistes agricoles) pour désenclaver les zones de production, par la construction de silos et de magasins pour stocker les récoltes, par «la mise en place d'une mercuriale garantissant aux agriculteurs un prix minimal à la production». L'inquiétant pour les institutions internationales est que le Cambodge devienne un Etat de non-droit. Déjà, les salaires des fonctionnaires décédés continuent d'être payés. Les industriels sont rackettés en permanence par les fonctionnaires vivants. L'octroi et le financement des marchés publics se font dans la plus parfaite opacité. Aujourd'hui, 60% des carburants consommés dans le pays y sont entrés en contrebande. Le «gouvernement» vend tout, dérogations, exemptions. Le spectacle du gigantesque casino Ariston (un groupe de Chinois malais) qui pousse sur vingt étages de hauteur en plein centre de Phnom Penh, au mépris de la législation locale, illustre que le pays est déjà complètement gangrené par la corruption de ses élites.
         Le FMI, même dans les pays aussi mal partis que le Cambodge, n'a pas l'habitude de mettre ainsi le fer dans les plaies. Une hypothèse est que ce rapport lui permet de prendre date, de ne pas se faire accuser plus tard de n'avoir rien dénoncé, au moment où les Etats-Unis s'apprêtent à investir le pays (Washington bâtit à Phnom Penh une ambassade pour 200 à 300 fonctionnaires). L'autre hypothèse est que ce rapport sert le premier ministre Hun Sen, qui devra après la formation d'un nouveau gouvernement en finir avec les «avantages acquis» qu'il a concédés à ses adversaires politiques, pour les amadouer.                    [ François Hauter ]
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(1) 1 400 ONG sont installées au Cambodge.

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